Samedi 1er juillet, nous nous réveillons vers 9h30, prenons notre petit déjeuner, nous préparons, et quittons l’auberge assez tard, vers 11h (le temps de régler quelques détails de notre prochaine destination).
Nous partons vers le sud, où se trouve un centre commercial que nous voulons voir. Finalement, rien de bien intéressant à raconter de ce côté, si ce n’est que nous avons pu apercevoir l’île artificielle Sentosa, sur laquelle se trouve un grand parc d’attraction Universal Studios. Autant dire qu’en ce samedi ensoleillé, les gens étaient nombreux à s’y rendre ! Nous quittons le centre commercial en métro pour nous rendre à Chinatown. C’est très rapide, à peine deux arrêts et nous y sommes ! Comme c’est déjà l’heure de manger, nous nous mettons à la recherche d’un restaurant.
Nous en trouvons un assez rapidement, qui sert des plats de porc et de riz (un peu notre truc préféré vous l’aurez peut-être remarqué) pour 4,5$, donc pas trop cher. Mais nous sommes un peu déçus en voyant nos plats arriver, car c’est vraiment tout petit… En plus, les taxes sont rajoutées au moment de payer ce qui fait que notre restaurant n’était pas si intéressant que ça ! Néanmoins, le riz nous permettra de tenir facilement jusqu’au soir.
Nous partons ensuite à la découverte du grand et très beau Chinatown de la ville. A Singapour, la majorité de la population est d’origine chinoise, ce qui explique l’importance du quartier. Il y a un immense marché de rue, un marché couvert, en plus du marché de street food que nous avions trouvé la veille. Les maisons coloniales, typiques de la ville, donnent beaucoup de charme au coin, et encore une fois, nous ne sommes pas déçus par Chinatown ! C’est animé, et plaisant de s’y promener, malgré la chaleur qui est très étouffante, sans un souffle d’air.
En nous éloignant un peu du marché de rue, nous trouvons un côté un peu plus authentique au quartier, qui est quand même très touristique (à juste raison). Nous faisons un petit tour dans le marché couvert, découvrons un super stand d’objets d’occasion (genre des verres Coca-Cola en chinois, on a résisté avec difficulté) et observons les particularités du marché alimentaire, comme les oeufs salés, des jaunes d’oeufs de canard qui ne sont plus jaunes mais oranges foncés ! Pas très ragoûtant pour nos yeux d’Occidentaux mais c’est une spécialité chinoise.
Juste à côté du marché, se trouve le Temple de la Dent de Bouddha de Singapour. Nous avions déjà pu voir celui de Kandy, au Sri Lanka, sans néanmoins entrer dedans (l’entrée étant assez chère). Ici, c’est gratuit, du coup, nous en profitons. Au rez-de-chaussée, des moines mènent la prière devant une trentaine de fidèles. Ils récitent très rapidement, ce qui donne un chant assez monotone, mais impressionnant car il est repris par tout le monde. Les touristes peuvent faire le tour de la salle par les côtés (sans même enlever les chaussures, ce qui est une exception parmi tous les temples bouddhistes visités jusqu’à présent), et observer les centaines de Bouddhas sur les murs ainsi que les statues. Les autres salles du temple, aux étages, sont aussi accessibles aux visiteurs. Nous montons dans la mezzanine, où l’on aperçoit donc la salle de prière, et qui a été aménagée en musée. Nous faisons assez vite le tour, c’est sympa mais nous n’accrochons pas trop. Nous décidons donc de monter tout en haut, où se trouve la salle de méditation et de prière qui abrite la fameuse dent. On ne pas vraiment dire qu’on l’a vue, mais nous avons probablement son habitacle ! La salle était magnifiquement aménagée, malheureusement pas de photos de celle-ci, elles y étaient interdites. Nous terminons la visite en montant sur le toit du bâtiment, où se trouve un jardin d’orchidées ainsi qu’un immense moulin à prière. Nous quittons le bâtiment ravis d’avoir eu l’opportunité de le visiter, notamment la salle de prière où la ferveur est incroyable !
Nous repartons à pied de Chinatown, en direction de Clarke Quay, un coin tendance de la ville où se trouvent un nombre de bars et de restaurants très impressionnant. Nous y arrivons après une bonne demi-heure de marche à pied, assez difficile car les douleurs aux pieds de la veille reviennent et nous souffrons beaucoup ! Néanmoins, Clarke Quay, c’est vraiment beau, et ce serait dommage de le louper. Les petites maisons alignées sur le bord du canal, de toutes les couleurs, font le charme de ce quartier. A cette heure-ci, il n’y a pas encore grand monde si ce n’est les amateurs de rugby qui se retrouvent sur les terrasses des pubs anglais du coin.
Nous longeons ensuite le canal, direction la statue du Merlion, le symbole de la ville. Il se trouve pile en face de là où nous avons observé le coucher de soleil la veille. Le Merlion, c’est une créature à tête de lion, et à queue de poisson. La tête de lion représente le nom Singapour, qui signifie « la ville du lion ». Le corps de poisson est quant à lui censé rappeler le passé historique de la ville comme un village de pêcheurs. Nous observons rapidement la statue : le parc est complètement bondé en ce samedi, et décidons de rentrer en métro car nous sommes épuisés par cette journée (et la précédente).
Dimanche 2 juillet, nous nous réveillons tôt (grâce au réveil d’un de nos collègues de dortoir qui ne se réveillait pas !), nous rendormons, et nous levons vers 9h30, comme la veille. Cette fois-ci, c’est vers Little India que nous nous dirigeons une fois prêts. Le quartier indien ne se trouve pas très loin de Lavender où nous résidons, du coup nous partons à pied. Ici encore, les nombreuses maisons coloniales font réellement le charme du quartier. On a vite l’impression de nous retrouver en Inde, si ce n’est que c’est quand même bien plus propre ! On retrouve nos spécialités préférées dans les restaurants, pleins de restaurants végétariens, la nonchalance indienne aussi parfois (notamment quand nous essayons d’échanger de l’argent)… Mais au final, un très beau quartier où se mélangent hindous, sikhs, musulmans, touristes et aussi quelques Chinois. Malheureusement, nous sommes très vite embêtés par la chaleur, encore une fois étouffante (plus que la veille !), et décidons de nous poser dans un restaurant pour essayer de passer les heures les plus chaudes. Nous trouvons un restaurant végétarien et prenons deux assiettes de curry avec des parathas et des chapatis que nous nous partageons. Cela fait du bien de remanger indien de temps en temps, et cela nous rappelle de bons souvenirs !
Quand nous avons terminé de manger, il se met à pleuvoir. On sent que le temps risque de vraiment tourner à l’orage et nous décidons de rentrer à l’auberge. Nous ne repartons que quelques heures plus tard, direction Orchard Road, la principale artère commerçante de la ville.
En voyant le nombre de magasins bien au-delà du raisonnable, nous sommes contents d’avoir bien assouvis notre pulsion shopping à Kuala Lumpur, car il y a tellement de magasins dans la même rue que nous aurions sûrement vidé notre budget ! Du coup nous nous promenons surtout, observons les passants, les vitrines et les stands montés à l’occasion d’un festival de la jeunesse.
Nous repartons une bonne heure après, en métro encore, mais nous ne faisons pas du tout attention à ce que nous faisons et descendons une station trop tôt, à Bugis. Heureusement, nous avions repéré des restaurants pas chers qui avaient l’air bien, du coup nous en profitons pour y manger. Encore une fois nous trouvons notre valeur hyper-hyper sûre, le porc braisé sauce soja et du riz. Une vraie tuerie ! Nous rentrons finalement à pied à l’auberge.
Demain, nous partirons prendre l’avion à l’aéroport de Changi direction… Bali ! Une destination qui n’était pas réellement prévue mais que nous avons décidé d’intégrer à notre parcours vu les vols vraiment pas chers ! On se retrouve donc en Indonésie, notre 6ème pays (déjà) !
Et toujours ces photos magnifiques !… quel bonheur…
Vous avez réussi à retirer le côté suisse asiatique à Singapour, c’est super! Je pense que vous avez pris en photo le bar où nous avions écouté une pianiste chanteuse (bar avec les expats rugbymen!).
Oui c’est possible pour le bar… Je me rappelle de la chanteuse et du mojito mais pas de la tête qu’il avait !