Mercredi 11 octobre, nous nous levons vers 7 heures, nous préparons rapidement et partons devant l’agence par laquelle nous avons réservé nos billets de bus (direction Luang Prabang) attendre notre pick-up. Nous préférons généralement réserver à l’avance pour être sûr d’avoir de la place (même s’il semble que les Lao pratiquent souvent l’overbooking dans les transports, volontairement ou non…) et aussi pour avoir le transfert inclus vers la gare de bus. Le pick-up arrive vite et plus tôt que prévu. Le gérant de l’agence nous dit que l’on va sûrement attendre un peu car les horaires sont un peu approximatifs. Pas grave, au moins on sera sûrs d’avoir de la place.
Nous présentons nos billets à l’accueil de la gare, un monsieur met nos sacs sur le toit du bus, et nous attendons une bonne demi-heure. Quand il est presque 8h30 et qu’on voit de nombreux blancs arriver, on décide d’embarquer pour avoir une bonne place. Il s’agit d’un minibus local, et il est un peu moins confortable qu’à l’aller. Il y a la clim (ou du moins une ventilation), mais elle fait un bruit d’enfer ! Il fait très chaud malgré les fenêtres ouvertes. On admire le calme d’un bébé à l’avant qui ne bronchera pas du voyage ! La route passe très vite, elle dure un peu plus de 3 heures contre les 4 heures (au moins) annoncées un peu partout. Nous arrivons à la gare de bus au nord de Luang Prabang. Les tuk tuk nous proposent le prix habituel : 20 000 kip par personne (soit 2€ par personne), que nous « négocions » à 15 000 chacun (1,5€, trop facile la conversion). Nous trouvons les tuk tuk globalement chers ici, et difficiles (voire parfois impossibles) à négocier, surtout dans les gares de bus où ils ont l’avantage. Du coup, on se souvient des prix en Inde et on hallucine des prix d’ici, quand nous faisions parfois dix kilomètres pour moins de 2€ en tout…
Le chauffeur nous dépose à côté de notre guest house, Pakhouay GH, qui est plutôt bien (même si les chambres ne font pas rêver), pour 10€ la nuit (voire moins, on a rencontré des Français qui voulaient en partir et qui ont renégocié le prix à 6€, mais bon). Le soir, nous partons nous promener vers le marché, mais il se met à pleuvoir. Du coup nous partons dans notre restaurant préféré (du soir), Bouang, où nous mangeons de nouveau les magnifiques boulettes lao. Quand nous ressortons, nous voulons terminer le marché car il s’est arrêté de pleuvoir. Pour 2 minutes… à peine ressortis, il se remet à pleuvoir, du coup nous retournons à la guest house.
Le lendemain, jeudi 12 octobre, réveil plutôt matinal pour préparer nos affaires, et faire un dernier petit tour au Banneton pour le petit déjeuner. Nous prenons tous les deux le « brunch », c’est cher, mais c’est vraiment super bon avec du saumon fumé, un petit cake salé, un pain au chocolat et une salade de fruit.
Nous retournons ensuite à la guest house, et prenons un taxi transfert jusqu’à l’aéroport (pour 5€) : on vous préviens, dans les prochains jours, on la fait luxe ! En effet, nous n’avons pas vraiment la foi de prendre le bus de nuit dans les routes sinueuses qui nous ramèneraient à Vientiane, et nous avons donc opté pour cette option plus chère, mais vraiment moins galère. Nous attendons quelques heures à l’aéroport, puis nous décollons dans un petit avion à hélice (une tondeuse à gazon volante selon Marine) qui arrivera tant bien que mal à destination malgré quelques turbulences. Quand on arrive à Vientiane, il pleut ! Nous sommes ravis étant donné que pour l’anniversaire de Romain (le lendemain), nous avons réservé un Airbnb avec piscine… On sent que l’investissement va être vite amorti (ou pas). Nous prenons un taxi qui nous amène devant le temple Wat Khounta, à proximité de notre Airbnb. Nous sommes accueillies par Martina, notre hôtesse, dans sa magnifique maison coloniale (qui doit dater selon elle d’une cinquantaine d’année). La piscine est très belle aussi, et on a hâte qu’il arrête de pleuvoir pour en profiter ! Nous nous reposons un peu dans la chambre, puis ressortons en fin de journée pour aller sur le bord du Mékong, nous promener dans le marché puis manger dans un petit restaurant local où nous mangeons une soupe phô pour Romain et une salade de nouilles vietnamienne pour Marine.
Le lendemain, c’est le 13 octobre, et donc l’anniversaire de Romain ! Pour l’occasion, nous avons prévu de … ne rien faire ! Du coup c’est petit café en terrasse, (on aide un peu la propriétaire du Airbnb à bouger un énorme meuble de notre chambre), petit restaurant thaï à côté, piscine, transat…
Nous décidons même de prolonger notre séjour d’un jour, car nous aimerions aller visiter le Bouddha Park qui se situe à une heure de Vientiane. En fin de journée, rebelote, nous partons faire un tour au marché, réserver nos billets de bus pour dans deux jours, et surtout nous allons au restaurant pour l’anniversaire de Romain ! Nous retournons dans le restaurant italien de la première fois à Vientiane, et on ne fait pas les choses à moitié : bouteille de Prosecco, plateau de fromages, pizza à deux, carafes de blanc et desserts, nous repartons repus et bien alcoolisés ! Que cela fait du bien de remanger comme en France ! 🙂
Le lendemain, comme prévu au programme, nous partons vers la gare de bus de Vientiane pour nous rendre au Bouddha Park. Nous faisons une pause petit déjeuner dans une crêperie (avec des crêpes au caramel beurre salé !!). Le Laos est vraiment le premier pays en 8 mois où l’on trouve autant de plats français, et surtout de qualité ! Une fois devant la station de bus, un tuk tuk nous interpelle, on lui dit que nous cherchons le bus 14, qu’il nous indique très gentiment. L’arrêt ne se trouve pas exactement dans la rue de la gare, mais dans une rue à droite quelques mètres plus loin (il y a pleins de bus dans la rue). Une dame nous dit directement « Bouddha Park » (oui il n’y a pas 500 endroits où les falang vont depuis cette gare…), et c’est parti !
Le trajet de 25km environ dure une bonne heure (pour 6000 kip chacun), avec une fin bien caillouteuse digne d’une route népalaise. Le bus s’arrête finalement juste devant le parc (attention, il ne faut pas descendre à l’arrêt où tout le monde descend, c’est la frontière thaï !). L’entrée est de 5000 kip, soit 0,5€ chacun. Le parc est un endroit assez unique, où sont regroupées plus de 200 statues bouddhistes et hindouistes. Il a été crée en 1958 par un chaman thaï qui pratiquait en effet les deux religions. Les deux statues principales (les plus imposantes aussi) sont celles du Bouddha couché, ainsi que la « citrouille » en béton armé. On peut pénétrer dans celle-ci par une entrée en forme de bouche de démon. Il y a ensuite plusieurs étages, censés représenter l’enfer, la terre et le paradis. Tout en haut, on a une belle vue sur l’ensemble du parc.
Nous avons aussi bien aimé la statue du Bouddha multi-têtes, la statue sanglier ou encore les statues de nagas, toujours omniprésentes. Une visite très agréable (bien qu’assez rapide) malgré la chaleur de cette journée, mais au moins on a un beau ciel bleu sur les photos !
Nous repartons vers la sortie, et attendons le bus qui arrive au bout de quelques minutes. Nous sommes plutôt chanceux finalement aujourd’hui ! Nous rentrons à la guest house en faisant un stop dans le restaurant de sandwichs où nous avions mangé à notre arrivée à Vientiane, puis prenons un tuk tuk car la chaleur est assommante. L’après-midi, nous profitons de notre guest house et de sa piscine. Nous partons manger le soir dans un petit restaurant au bord du Mékong (Good View Restaurant), où nous mangeons des wantan mee (notre spécialité préférée de Malaisie), mais à la Thaïlandaise ! Super bon point pour la Thaïlande ça !
Demain, départ pour Thakhek, à 6 heures de bus d’ici, direction le sud du pays !
Un endroit étonnant à la statuaire surprenante…
Vraiment très original ce bouddha Park, il ne fallait pas le rater celui là! Au niveau des repas je trouve que là vous avez fait fort, ça a l’air délicieux !!!
Ahaha c’est vrai que l’on ne s’est pas raté 🙂
Bonne blague 🙂