Mardi 30 mai, nous partons après notre petit déjeuner sur le balcon, en direction du Thean Hou Temple, un temple chinois dédié à Mazu, déesse de la mer.
Comme à notre habitude, nous prenons un Grab, qui est définitivement la manière la plus simple et économique de se déplacer dans cette ville (nous sommes sur les mêmes prix qu’un rickshaw bien négocié, la clim en plus !). Et bonne nouvelle, l’application existe dans la plupart des pays d’Asie du Sud-Est. Nous arrivons au bout de quelques kilomètres devant cet immense temple, qui réunit des symboles des religions taoïstes et bouddhistes (on pense avoir trouvé encore plus compliqué que l’hindouisme). Architecturalement parlant, ce temple est typiquement chinois avec de nombreux toits dorés, ornés de lanternes rouges, et des dragons qui se dressent au sommet. Dans la cour, nous passons devant quelques statues. Se trouvent aussi des représentations des animaux du « zodiaque » chinois, avec leurs caractéristiques principales.
Pour monter dans le temple, il faut passer par un escalier à l’intérieur. Si à l’extérieur le tout est chargé et très coloré, l’intérieur est surprenant car très très sobre. Un petit air de salle des fêtes ! Mais quand on arrive dans la cour supérieure, tout redevient magnifique. Des centaines de petites lanternes jaunes sont suspendues au-dessus de nous, et dessinent un joli motif sur le sol avec leurs ombres. Au centre, après quelques marches, se trouve une estrade où est brûlé de l’encens et où sont entreposées les offrandes. C’est ensuite l’entrée du temple, avec trois immenses statues de la déesse, des bouddhas et un plafond incroyable.
A l’arrière du temple, on peut accéder à un petit parc, dont le principal intérêt est un petit étang où se trouvent de nombreuses tortues. On peut les voir nager et se prélasser au soleil. Nous restons un petit moment à les regarder (et à nous moquer d’elles parce qu’elles sont un peu ridicules 🙂 ).
Nous repartons ensuite du temple en direction du quartier Little India, qui n’est pas très loin. Comme la route n’est pas très pratique à pied et qu’il fait très chaud, nous reprenons un Grab. Le quartier indien est très coloré et nous avons vite l’impression d’être de retour dans ce beau pays, même si ici c’est un peu plus rangé ! S’il est sympa, le quartier est assez petit et nous en avons vite fait le tour. Nous nous arrêtons quand même pour acheter nos galettes de lentilles préférées et prenons un chai masala pour fêter cela !
Nous repartons ensuite vers le centre de la ville, pour aller dîner le soir dans Chinatown, pour la dernière fois. Malheureusement nos restaurants préférés sont fermés, mais nous en trouvons un très bon qui fait aussi des soupes de nouilles au boeuf.
Le lendemain, mercredi 31 mai, nous avons décidé de ne pas faire grand chose. Du coup nous profitons de la piscine et de l’appartement. Nous partons quand même faire un tour le soir dans un immense marché de nuit, réputé pour sa street food. Il est très animé et vraiment très varié. Cependant pour nous extirper un peu de la foule, nous décidons à un moment de sortir de l’allée du marché et voyons un restaurant de sushis qui a l’air sympa, et pas cher. Il ne nous faut pas longtemps pour nous laisser convaincre… et on se régale (bon pour l’instant, on le payera plus tard…) !
Brochettes de poulpe entier !
Nous rentrons ensuite pour notre dernière nuit à Kuala Lumpur. Effectivement, jeudi 1er juin, nous nous rendons à la gare de bus TBS à une dizaine de kilomètres de notre Airbnb. En y arrivant, on a l’impression d’avoir fait un bond dans le futur. Tout est clair, bien expliqué, avec des comptoirs, des quais, des horaires précis… On repense un peu émus à la gare de bus de Kathmandu et combien nous avions galéré à trouver un malheureux bus ! Ici, c’est simple et efficace. Nous arrivons vers 9h40, à 9h50 nous sommes dans le bus qui part à 10h pour George Town, au nord du pays. Et dans le bus, c’est le grand luxe. Il y a la clim, forcément, les sièges sont ENORMES (genre sur un siège, on met trois personnes au Népal ou au Sri Lanka), et il y a une pause pipi même si nous n’avons que 5h30 de route. Le trajet se passe rapidement, mais Marine commence à avoir très très froid. Et ce n’est pas la clim, mais les sushis qui se réveillent… Du coup la fin du trajet est un peu difficile. En arrivant à George Town, nous prenons vite un taxi pour arriver à notre guest house, Cocoa Mews, très sympa. Nous allons dîner assez tôt dans un restaurant indien à côté : Marine prend un peu de riz et Romain un matter paneer : ça faisait longtemps ! Mais en rentrant, Marine va de moins en moins bien et Romain commence à se sentir mal aussi… La sentence sera la même pour nous deux : intoxication alimentaire, numéro 2 après le burrito de Bangalore ! Super… Du coup, la nuit est difficile, et le lendemain, vendredi 2 juin, nous ne bougeons pas de notre chambre, si ce n’est pour aller acheter de l’eau et des médicaments. Nous décidons donc déjà de prolonger notre séjour à George Town d’une nuit car la ville est magnifique (et est réputée pour sa street food 🙁 ). Nous espérons que les jours suivants nous serons guéris !
On retrouve des belles couleurs et une superbe luminosité !! Magnifiiique.
Sinon la morale de l’histoire, c’est qu’il faut manger local !!
Pour l’intoxication, Karp nous a dit ne se soigner « local » aussi, par exemple au magreb, ils mangent des figues de barbaries…et en Malaisie ??
Soignez-vous bien !!!
Gros bisous